Cloud computing et virtualisation : Quelles sont les différences ?
Article écrit par
Laurent FontaineTemps de lecture estimé : 7 minutes
Cloud computing et virtualisation serveur sont deux notions souvent confondues et pourtant bien distinctes. Pour faire simple, le cloud computing est un service qui s’appuie sur une technologie : la virtualisation serveur.
01. La virtualisation serveur facilite l'hébergement externalisé
La virtualisation serveur consiste à créer plusieurs serveurs virtuels totalement indépendants à partir d’un seul serveur physique. Cette technologie permet d’optimiser les ressources de chaque serveur en créant des environnements distincts ou ressources dédiées. On utilise pour cela une solution logicielle de virtualisation appelée Hyperviseur.
La virtualisation des serveurs peut être menée au sein même de l’entreprise, dans ses propres data centers. Mais cette technologie permet de fait de faciliter l’externalisation de son hébergement.
Bien qu'il soit encore possible d’héberger des serveurs physiques chez un prestataire, la valeur ajoutée de la virtualisation serveur est de pouvoir en quelque sorte transformer un serveur en un gros fichier contenant le système d'exploitation, les applications et/ou les données. Il est donc plus facilement "déplaçable".
En le déplaçant sur le data center d'un prestataire de services numériques, l’entreprise bénéfice de davantage de souplesse et d’évolutivité, l'infrastructure hardware d'un hébergeur étant généralement robuste et imposante que celles de la plupart des PME-ETI.
L’hébergement virtualisé a en effet grandement contribué à modifier en profondeur la gestion des systèmes d’information. D’abord en limitant les dépenses d’investissements matérielles (les fameux Capex), mais aussi en permettant aux entreprises de bénéficier des avantages d’un environnement dédié sans avoir à gérer les contraintes techniques et opérationnelles d’une telle infrastructure.
02. Le cloud computing : Pour un service personnalisé
Le cloud computing peut être défini comme un ensemble de ressources virtuelles stockées sur des serveurs et accessibles à la demande. On différencie deux types de cloud.
- Le cloud public : solution consistant à héberger ses données sur des data centers industriels et accessibles publiquement depuis n’importe quel terminal connecté à Internet.
- Le cloud privé : solution consistant à héberger ses données sur des serveurs dédiés aux besoins d’une seule entreprise et physiquement installés généralement dans un data center spécialisé.
Pour aller plus loin : Comment choisir le meilleur cloud pour son entreprise ?
Le cloud est donc un service. Un service dont la principale caractéristique est d’être réactif et adaptable aux besoins de chaque système d’information et de chaque entreprise. Il va donc falloir, pour bien choisir son service cloud, faire des choix stratégiques.
C’est bien sûr le rôle du DSI. Trois possibilités s’offrent à lui :
- l’IaaS (Infrastructure as a Service),
- le PaaS (Platform as a service)
- et le SaaS (Software as a Service). Ces trois types de cloud permettent de définir les usages qui en découlent.
Puisque le cloud s’appuie sur la virtualisation serveur, il bénéficie de tous les avantages de cette technologie : dématérialisation de l’infrastructure, réactivité de mise en place, forte disponibilité des données, grande évolutivité de la solution, et sécurité accrue.
Pour bien choisir le degré d’externalisation dont a besoin votre système d’information, il est impératif de parfaitement saisir l’ensemble des notions et des enjeux qui en découlent. La différence entre cloud computing et virtualisation serveur est essentielle pour comprendre que ces solutions sont avant tout complémentaires.
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