Êtes-vous prêts pour l'application obligatoire du RGPD ?
Article écrit par
Leslie d'ExodataTemps de lecture estimé : 3 minutes
À quelques mois de l’entrée en application du règlement général sur la protection des données (RGPD), les professionnels doivent concentrer leurs actions sur la mise en conformité aux nouvelles règles applicables à partir du 25 mai 2018.
Exodata a organisé depuis fin d'année 2017 pas moins de cinq conférences à travers la France entière en partenariat avec d'autres structures afin d'évangéliser et d'aider les entreprises à faire face à cette nouvelle réglementation, et ce n'est pas terminé. Son Responsable de Sécurité de Système d'Information (RSSI) Maxime Raymond en est l'intervenant principal, fort de ses expériences professionnelles et de ses certifications (DPO...) il assure la conformité d'Exodata pour le RGPD ainsi que pour les démarches d'ISO.
Exodata sur le terrain pour sensibiliser au RGPD
Focus sur la conférence de la Technopole de Brest qui a su faire preuve d'une adaptation hors pair, en migrant la conférence au pôle Jakez-Hélias, en effet avec 45 entreprises attendues en plus du nombre initial.
Maxime Raymond, accompagné de Régis Lechien, avocat du barreau de Brest, spécialiste du numérique a su éclairer et sensibiliser au mieux le public présent.
" Les entreprises vont avoir l'obligation de sécuriser les données. Elles ne seront plus dans le système déclaratif. Chaque organisme devra garantir sa conformité. Le RGPD va obliger les entreprises à être sécurisées, cela aura un coût. Elles devront penser la sécurité a priori, faire appel à des prestataires, renforcer leurs services informatiques. Régis Le Chien. Le règlement va imposer l'obligation de transparence. Ce point va beaucoup faire parler. En cas de faille de sécurité, de piratage, de cyberattaque, entraînant une perte de données, les entreprises, quelle que soit leur taille, devront informer la CNIL (Commission informatique et liberté) et toutes les personnes concernées dans un délai de 72 heures sous peine de sanctions pénales. Jusqu'à présent, elles avaient plutôt tendance à cacher un piratage, à n'en parler que si la presse en faisait écho. La transparence va poser un problème d'image et de préjudice commercial", précise Maxime Raymond, RSSI d'Exodata.
Source : Letelegramme.fr
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